Lockdown

"Je n’ai jamais eu l’intention de faire un travail sur le confinement.
Je trouvais cela déprimant.
J’ai laissé passer les mois.
J’ai éteins les médias pour ne plus entendre la cacophonie de l’épidémie.
Et puis un jour, une visite : c’est le virus qui est venu frapper à ma porte, m’emprunter un proche.
La nuit devient omniprésente, le silence assourdissant. Dedans, dehors.
Je suis consignée à domicile, confinée dans ma maison, dans ce parc. Seule, isolée des autres.
Je commence alors un étrange voyage immobile et silencieux."